ROSINE

CHAPITRE I
RECONNEXION
Bilan
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Ça va.
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Légère nausée pendant 40 minutes (prise il y a 1 heure).
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Elle revient de 3 jours de marche en bivouac avec des copines :
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Elle s'est retrouvée avec des femmes qui ont les mêmes problématiques avec les hommes.
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Une femme (Rosen Baronné) a parlé d’une vision où son conjoint s’est fait violer enfant.
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Elle fait des rituels chamaniques.
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Elle passe pas mal de temps en Amérique latine.
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Elle travaille beaucoup avec le tabac et l’ayahuasca.
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Rosine l’avait consultée l’année dernière.
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Rosine la trouve beaucoup trop « perchée ».
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Ça a saoulé Rosine de savoir tout ça.
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Elle fait des plaques :
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Sur la poitrine, le ventre, le dos, les bras et les jambes.
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C’est parti.
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Ce sont des plaques rouges, surtout quand il y a du stress.
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Elle a fait beaucoup de thérapies alternatives avant.
Intention
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Elle ne sait pas trop.
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Elle a plutôt envie de savoir ce qui va se passer.
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Cette tristesse :
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Qui la travaille toute sa vie.
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Dosage
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Elle a pris 1 g.
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Un peu de nausée.
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Ensuite elle a écouté de la musique.
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Et ensuite elle s’est sentie bien.
Hypnose
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Je la fais se connecter à sa tristesse dans son corps :
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Dans sa poitrine.
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Couleur bleu-gris, froide.
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Elle voit des traits comme des pattes d’insecte.
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Elle le voit en gros plan, par-dessous : les pattes, la trompe, la tête un peu.
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Elle le voit tout autour d’elle.
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Il est très grand, il l’enveloppe un peu, plus grand qu’elle.
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Elle se sent dans l’observation et plutôt neutre.
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Elle n’a pas envie de faire quoi que ce soit de spécial.
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Je demande à Rosine si elle veut garder cette tristesse :
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Elle ne sait pas trop.
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Elle a du mal à prendre une décision.
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Je lui demande un chiffre :
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8.
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Elle se retrouve à l’âge de 8 ans :
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En intérieur.
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Dans une maison.
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Puis dans le champ à côté de la maison, avec des herbes hautes.
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Elle est assise, seule.
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Elle se sent plutôt neutre et dans l’observation.
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Elle regarde juste les herbes qui bougent avec le vent.
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Elle regarde le côté paisible, les tiges droites, côte à côte et rangées.
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Elle trouve ça harmonieux et beau mais elle est très triste.
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Elle a envie de pleurer.
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Elle pleure.
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Elle se pose des questions.
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Elle pense à sa sœur.
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Elle se demande où elle est.
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Elle est triste sans savoir vraiment pourquoi : ce n’est pas très clair.
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Elle sent cette tristesse dans sa gorge :
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Couleur bleu-noir, plutôt noir.
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Elle voit comme des dents pointues, un peu comme de la colère, noires.
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Elle voit aussi des yeux fâchés, des sourcils froncés, le front tout tordu de colère.
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C’est un peu comme un homme et un animal.
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Un regard noir d’aigle.
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Elle a plutôt envie de fuir.
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Elle veut fuir dans la nature.
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Elle y arrive.
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Elle se réfugie dans les champs d’herbes.
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Elle se sent bien :
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Elle le sent dans son cœur.
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Plutôt rose et chaud.
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C’est une petite boule rose de la taille de son cœur.
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Elle se sent pareille, neutre.
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Elle se sent « là ».
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Grande Rosine a envie de protéger Petite Rosine.
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Grande Rosine dit : « Rosine, aie confiance ».
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Elle y croit.
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Ça donne de l’espoir à Petite Rosine.
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Ça allège les choses, c’est plus simple.
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Grande Rosine prend Petite Rosine dans ses bras.
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Petite Rosine se sent plus libre.
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Grande Rosine se sent un peu pudique.
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Grande Rosine sent que c’est général mais plutôt dans le ventre :
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Blanc, un peu clair et rosé.
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C’est un peu organique, comme des coraux.
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Comme une fleur coupée qu’on observe à l’intérieur.
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C’est plutôt blanc.
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Elle l’observe.
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C’est comme si ça s’évapore vers le ciel :
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Un peu comme du feu mais ce n’est pas du feu.
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Ce n’est pas chaud.
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C’est comme de l’air.
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C’est toujours un peu noué dans son ventre, mais ça va :
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Il y a un nœud dans son ventre.
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Elle a un peu mal au ventre.
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Couleur bleu ciel et blanc.
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Nœud organique.
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Elle veut s’en débarrasser, le défaire.
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Elle a l’impression qu’il faut du temps, petit à petit.
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Elle ne sait pas trop comment.
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Elle va faire pipi.
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Moi, Yann, je considère que c’est un très bon signe de nettoyage et une très bonne séance.
ANALYSE DE SEANCE
1️⃣ Contexte et état initial
Rosine arrive dans un état globalement « ça va », mais elle porte déjà une charge de légère nausée et surtout un retour émotionnel de son bivouac :
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Rencontre avec des femmes partageant des problématiques similaires avec les hommes.
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Agacement face au discours « perché » et aux récits traumatiques (abus, visions chamaniques) d’une autre femme qu’elle connaissait déjà.
➡️ Analyse :
Elle arrive un peu chargée, probablement « contaminée » par ces discussions très marquées, voire intrusives, qui l'ont ennuyée ou même heurtée. On note déjà une sensibilité au groupe, à la projection des histoires des autres et une frontière personnelle parfois poreuse.
2️⃣ Symptômes corporels
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Plaques rouges récurrentes au stress, mais disparues au moment de la séance.
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Localisation multiple (poitrine, ventre, dos, bras, jambes).
➡️ Analyse :
Les somatisations sont claires et marquées par la réactivité émotionnelle. Le fait qu'elles aient disparu avant la séance est intéressant : elle arrive avec un « corps propre », ce qui peut symboliser une ouverture au nettoyage plus en profondeur.
3️⃣ Intention floue
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Elle « ne sait pas trop ».
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Souhaite surtout « savoir ce qui va se passer » et comprendre cette tristesse qui la travaille « toute sa vie ».
➡️ Analyse :
L’intention est peu construite, mais sincère. On note un manque de direction consciente, mais un appel inconscient clair : explorer la tristesse chronique. Cela annonce un travail davantage guidé par le ressenti et l’inconscient que par un objectif concret prédéfini.
4️⃣ Effets du produit et pré-hypnose
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Dose modeste (1 g).
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Nausée légère puis apaisement avec la musique.
➡️ Analyse :
Un setting corporel plutôt sécurisé, signe que la dose et le cadre étaient adaptés. La nausée est classique et courte, aucun débordement émotionnel ingérable en dehors de l’hypnose. Bonne base pour travailler.
5️⃣ Phase d’hypnose : exploration de la tristesse
5.1 Première connexion corporelle
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Couleur bleu-gris, froide dans la poitrine.
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Image d’insecte géant (pattes, trompe) qui l’enveloppe, mais pas de panique : elle se sent neutre et observatrice.
➡️ Analyse :
Symbolique de l'intrusion, de la froideur, de l’étrangeté : l’émotion est « autre », presque parasitaire. Son rapport « neutre et observateur » signale une dissociation légère, mais aussi une capacité à regarder sans être submergée. Très bonne base thérapeutique.
5.2 Retour à l’âge de 8 ans
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Solitude dans la nature.
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Beauté, harmonie, mais tristesse inexpliquée.
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Questionnement sur sa sœur.
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Montée des larmes.
➡️ Analyse :
On touche un noyau précoce de la tristesse : la solitude. L’image du champ harmonieux mais vide est très parlante. La référence à la sœur évoque un lien familial ou fraternel important, et un possible manque ou inquiétude originelle.
5.3 Forme de la tristesse dans la gorge
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Couleur noir, dents pointues, yeux fâchés.
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Mélange de colère et de peur.
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Regard noir d’aigle.
➡️ Analyse :
Elle identifie une dimension agressive et menaçante dans sa tristesse : colère refoulée, peur du conflit ou peur de l’autorité ? La forme animale et masculine est intéressante : possible projection d’images paternelles ou d’autorité.
5.4 Mouvement de fuite et refuge
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Elle fuit dans la nature et trouve refuge.
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Sphère rose et chaude dans le cœur.
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Dialogue entre « Grande Rosine » et « Petite Rosine ».
➡️ Analyse :
Travail d’auto-coaching remarquable ! Elle active spontanément un mécanisme de soin intérieur :
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La fuite n’est pas un évitement destructeur, mais un recentrage dans la nature.
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La nature devient refuge et ressource.
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L’émergence d’un dialogue entre adulte et enfant est un signe puissant de réconciliation intrapsychique.
5.5 Intégration somatique
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Ressenti dans le ventre : blanc, rosé, organique (corail, fleur coupée).
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Impression que ça « s’évapore » vers le ciel, comme de l’air.
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Persistance d’un nœud bleu ciel et blanc, douleur légère.
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Volonté de le défaire petit à petit.
➡️ Analyse :
La séance va jusqu’à un travail somatique avancé, avec visualisation, observation et même début de transmutation (évaporation).
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Le nœud persistant montre qu’une séance ne suffit pas, mais qu’un chemin est ouvert.
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Sa conscience du temps nécessaire pour « défaire le nœud » est très mature.
5.6 Clôture
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Elle va uriner.
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Je considère ça comme un signe de nettoyage.
➡️ Analyse :
Le pipi est un acte concret d’élimination, signe que le corps suit le mouvement de purge. Très bon indicateur d’ancrage somatique du travail thérapeutique.
6️⃣ Bilan global de la séance
✅ Points forts :
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Mise en sécurité et accompagnement bienveillant.
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Exploration profonde sans débordement émotionnel incontrôlable.
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Connexion claire entre l’émotion présente et l’enfant intérieur.
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Activation d’une ressource interne (« Grande Rosine » protectrice).
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Travail somatique riche et sensoriel.
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Belle acceptation du processus lent et organique de dénouement.
⚠️ Points à surveiller ou approfondir :
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La relation entre colère et tristesse : colère rentrée ? Non-dite ?
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Les liens familiaux, notamment avec la sœur (inquiétude, absence ?).
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Les images masculines / animales menaçantes : figure paternelle ? Peur de l’agression ?
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Continuer le travail sur le nœud abdominal, qui n’a pas pu être complètement défait.
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Approfondir la question du « manque de direction » dans l’intention : l’aider à clarifier ses objectifs thérapeutiques.
7️⃣ Conclusion
C’est une excellente séance d’introduction ou de premier cycle :
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Elle a permis d’identifier la matière vive de la souffrance (tristesse ancienne, colère sous-jacente).
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Elle a révélé des ressources spontanées et un fort potentiel d’auto-apaisement.
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Elle a enclenché un mouvement de nettoyage somatique.
Pour la suite, il serait intéressant de :
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Consolider la relation entre la grande et la petite Rosine.
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Explorer la colère plus directement.
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Travailler le nœud abdominal avec patience, peut-être avec plus de techniques somatiques ou énergétiques.
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Clarifier ses intentions pour la guider de façon plus consciente.