Chapitre I

Induction et exploration du sanctuaire intérieur :

Je guide Nathalie à plonger dans son sanctuaire intérieur.

• La plus belle chose à voir :
  Elle voit la mer. Elle se sent apaisée, elle le ressent dans son cœur.
  Elle se sent très calme.

• La plus belle sensation physique :
  Elle est en train de nager dans la mer, c’est excellent.
  La connexion avec l’eau est incroyable.

• Le plus beau son :
  Le son de l’eau.
  Elle se sent très, très à l’aise, très calme.

• La plus belle émotion :
  Elle ressent un peu de chagrin, localisé dans sa poitrine.
  La couleur de ce chagrin est jaune-vert.

 

Régression – retour à l’âge de 5 ans :

• Elle mentionne spontanément un chiffre : 5 ans.

• Elle se retrouve en intérieur, dans le jardin.

• Elle regarde les fleurs, elle joue, et observe sa mère travailler.

• Elle se sent apaisée et souriante.

• La plus belle chose à voir à cet instant :
  Sa mère.
  En même temps, elle ressent une tristesse.

• Ressenti de la tristesse :
  Elle la ressent dans sa poitrine, c’est très serré.
  Il n’y a pas de couleur, c’est comme un gel.
  Cela envahit la poitrine.

 

Nettoyage symbolique :

• Elle exprime le désir de nettoyer cette tristesse avec de l’eau, celle du jardin.

• Elle visualise un petit bassin, prend de l’eau du bassin, et se trempe dedans.

• Effets du nettoyage :
  La tristesse est en train d’être lavée.
  Elle se sent allégée, soulagée.
  La tristesse devient bleue, l’eau est chaude.
  Elle se sent bien et calme.

 

Rencontre et ancrage avec la mère :

• Sa mère est là, et elle veut l’embrasser.

• Elle embrasse sa mère, c’est très agréable.

• Elle veut garder ce moment-là, et l’ancre avec un geste : bouger son doigt.

• Sa mère sourit.

• Elle se sent très calme dans les bras de sa maman.

• Elle vit un apaisement incroyable.

• Elles restent ainsi, ensemble, dans ce moment de douceur et de calme.

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🌀 Thèmes centraux de la séance

1. Lien fondamental à l’eau comme source de régénération

2. Chagrin ancien lié à la mère, mêlé à un attachement profond

3. Besoins de douceur, d’accueil et d’un espace intérieur sécurisé

4. Besoin d’ancrer le bien-être retrouvé à travers un geste personnel

 

🌊 L’eau comme archétype réparateur

L’eau revient avec puissance dès les premières minutes de l’exploration intérieure. Nathalie choisit la mer comme plus belle chose à voir, à ressentir et à entendre.

Cela suggère que l’eau, pour elle, est un archétype de pureté, de fluidité, de guérison, mais aussi de connexion au soi profond.

L’eau est également le médium qu’elle choisit spontanément pour nettoyer une tristesse viscérale, ce qui confirme que cette symbolique est profondément ancrée dans son inconscient. C’est son remède naturel.

 

👩‍👧 La mère : source d’amour et de peine

Quand elle revient à ses 5 ans, elle évoque un moment doux : le jardin, les fleurs, la mère qui travaille. On sent une ambiance chaleureuse et paisible.

Mais dès qu’elle identifie sa mère comme la plus belle chose à voir, une tristesse sourde émerge. Cette ambivalence est significative :

• D’un côté, le lien d’attachement : apaisement, tendresse, fusion.

• De l’autre, une tristesse gelée, ancienne, qui n’a pas pu être exprimée.

Le gel dans la poitrine, sans couleur, représente probablement une émotion figée, non digérée, une peine restée sans mots ou sans reconnaissance dans l’enfance.

 

💧 Le geste de purification et l’ancrage du bien-être

La scène du bassin est extrêmement importante : c’est Nathalie elle-même, à 5 ans, qui choisit d’aller vers l’eau pour se laver de cette tristesse.

Ce geste est actif, autonome et intuitif. Il montre un potentiel profond de guérison auto-initiée.

L’eau chaude, bleue, vient transformer une peine gelée en chaleur et soulagement.

L’ancrage avec le geste du doigt montre qu’elle est prête à garder avec elle cette ressource. Elle crée un lien durable avec cet état de calme retrouvé.

 

💡 Ce que cette séance révèle en profondeur

• Nathalie possède déjà en elle les ressources de transformation : l’eau, le geste, l’imaginaire, le lien au corps.

• Son rapport à sa mère est profondément ambivalent, entre amour tendre et chagrin ancien. Il pourrait y avoir des blessures liées à l’absence, à la non-expression des émotions ou à un manque d’accueil émotionnel dans l’enfance.

• Son inconscient demande à retrouver un espace de sécurité émotionnelle, incarné par la mer, le jardin, le bassin… et les bras de sa mère.

 

🔮 Pistes d’approfondissement pour les prochaines séances

• Explorer la nature exacte de la tristesse figée : est-elle liée à un manque de communication, un départ, une non-reconnaissance ?

• Travailler sur la reconnaissance de ses émotions d’enfant, et la possibilité de les accueillir à travers l’adulte qu’elle est devenue.

• Continuer à renforcer l’ancrage du geste avec de nouveaux états ressources.

• Poursuivre le travail avec l’eau comme rituel régulier de nettoyage émotionnel, en auto-hypnose ou symboliquement dans sa vie (bains, rituels d’eau, immersion sensorielle…).

Souhaites-tu que je transforme cette analyse en support à remettre à Nathalie, ou préfères-tu que cela reste comme une note d’observation pour toi ?