Yann Marek Hypnothérapeute à Lyon
Infos & Rdv: 06 69 57 36 64
MARC ERIC
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Chaptitre I
1. ÉTAT PRÉ-SÉANCE
Marc Eric dit que « ça va bien ».
Il a fait plein de rêves cette nuit :
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Il y avait plein de poissons, et il en attrapait de gros.
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Sujet secondaire : deux saumons étaient présents.
-
Il a attrapé un gros poisson argenté par la queue, et l’a sorti de l’eau. Le poisson s’est presque laissé faire.
-
Il était surpris d’attraper de si gros poissons. Il en était fier.
Au réveil, des flots de pensées sont venus autour de Sophie, avec qui il était en trouple avec sa compagne Johanna, et qui est partie sans prévenir.
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Rien n’a été verbalisé entre eux, ni même pour elle selon lui.
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Il se demande si c’est dans sa tête ou s’ils sont liés dans l’invisible.
À la question : “Quelle est ton intention ?”, il se rappelle de la suite du rêve :
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Il a rêvé de son ex Lucie, relation qui l’a fait énormément souffrir.
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La relation a duré 6 mois, mais il a été traumatisé pendant 1 an.
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Dans le rêve, il lui volait de l’argent et lui faisait peur.
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Elle avait un sourire narquois comme si elle savait ce qu’il faisait et qu’elle le voyait.
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Ensuite, il a fait le rêve des poissons, et repensé à Sophie.
Il observe une série de relations amoureuses dans lesquelles les femmes partent ou disparaissent.
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Il dit avoir été qu’avec des femmes ou presque, et en avoir “chié”.
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Sa mère était psychologue mais alcoolique.
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Elle a eu des comportements abusifs pendant leur adolescence, à lui et son frère.
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Il parle de violence psychologique et physiologique.
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MICRO-DOSAGE
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Prise de 2g de truffes.
INTENTION
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Briser les schémas répétitifs de souffrance relationnelle avec le féminin.
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Sortir des dépendances affectives, où il déclenche l’événement qui entraîne la souffrance.
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Retrouver son pouvoir d’homme, une forme d’indépendance.
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Il dit ne pas se faire confiance, et avoir besoin d’être aidé.
SÉANCE D’HYPNOSE
(Il n’avait jamais fait de séance d’hypnose auparavant.)
RECONNEXION POST-SÉANCE — ACCOMPLISSEMENT ABSOLU
Visuel :
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Il voit des lumières dorées.
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Il se sent bien, avec une sensation de vitesse.
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Il voit le sexe d’une femme, ce qui le fait se sentir bien dans le plexus solaire.
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Il voit plusieurs visages qui disparaissent ensuite.
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Il ressent de la chaleur dans les poumons et dans le haut du corps.
Auditif :
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Le plus beau son à entendre :
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Les oiseaux, ce qui le fait sourire.
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Une joie douce et légère au niveau de la tête.
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Il ressent un fourmillement à cet endroit.
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Olfactif :
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La plus belle odeur à sentir :
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L’odeur des cheveux.
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En essayant de la sentir, cela se transforme en un personnage distordu,
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Sans forme fixe, mouvant,
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Qui veut faire peur, mais qui ne fait pas peur.
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Il disparaît ensuite.
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Marc Eric se sent en sécurité, dans son cœur,
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Comme enveloppé doucement par une lueur.
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Sensation physique :
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La plus belle sensation à ressentir :
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Une étreinte.
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Il se sent bien, ému, avec les yeux humides pendant la séance.
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Émotion :
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La plus belle émotion à ressentir :
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L’amour, dans la poitrine,
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Comme si son cœur était entre ses côtes, juste en dessous des pectoraux.
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Projection dans l’action :
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À la question « Que te vois-tu faire ? »
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Il répond : rien.
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Il voit une hélice, une hélice d’avion,
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Elle est dans le ciel, ce qui le fait rire.
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Il voit un personnage aux commandes d’un petit avion bimoteur.
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Il avait du mal à piloter, mais là, ça va mieux.
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Il fait des figures, et cela fait rire Marc Eric.
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Ancrage corporel :
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Je lui fais faire un geste d’ancrage :
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Il tend le bras droit devant lui,
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Main tournée vers sa poitrine,
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Fait un tour avec le poignet, comme pour dessiner,
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Puis pointe devant lui, comme pour montrer une direction.
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Analyse de la séance
STRUCTURE DES RÊVES : UN RÉCIT DE LIBÉRATION
La nuit de rêve forme un ensemble initiatique où les poissons, l’argent, les figures féminines et les sensations corporelles dessinent un parcours intérieur vers la libération. Une dynamique archétypale s’installe autour de la reconquête du masculin blessé.
LES POISSONS : LIEN FRATERNEL ET REMONTÉE À LA SOURCE
Les deux saumons évoquent symboliquement deux êtres liés par une même origine : possiblement Marc Eric et son frère. Le saumon, qui remonte les rivières pour rejoindre son lieu de naissance, renvoie à une dynamique de retour à la source, potentiellement à la mère. Cette remontée pourrait représenter une tentative de réconciliation avec la figure maternelle, ou l'intégration d’un féminin blessant encore actif dans les structures relationnelles.
L’ARGENT VOLÉ ET LE POISSON ARGENTÉ : TRANSMUTATION DU TRAUMA
Le lien entre l’argent volé par l’ex-compagne Lucie dans le rêve et le poisson argenté attrapé ensuite par la queue semble symboliser une réappropriation de la valeur personnelle. Ce poisson brillant, pris consciemment par la queue, peut représenter la masculinité, la puissance sexuelle et créative récupérées. Là où la relation avec Lucie a représenté une dépossession, le rêve suggère une reconquête : passer de la perte et de la peur à la prise de pouvoir et à la dignité retrouvée.
L’EAU, LA MER, LA MÈRE : MATRICE OU MENACE ?
L’eau omniprésente dans les rêves est à la fois l’inconscient émotionnel, la mémoire de la mère (mer), et la promesse d’une renaissance. L’univers aquatique, dans sa beauté et sa fluidité, invite à explorer les traces laissées par une mère alcoolique et psychologiquement instable. L’eau ici devient purificatrice, comme si elle proposait un passage entre immersion et émergence.
L’AVION BIMOTEUR : LE MASCULIN QUI REPREND LES COMMANDES
La fin du rêve propose une scène aérienne dans laquelle quelqu'un pilote un petit avion à deux hélices. Le bimoteur peut symboliser plusieurs polarités : masculin/féminin, conscient/inconscient, lui et son frère, ou encore passé/futur. Le fait qu’il pilote mal au début mais mieux ensuite montre un chemin vers l’appropriation de son autorité intérieure. Il fait des figures, il s’amuse : l’action redevient possible, joyeuse, inventive.
LES SENS EN ÉVEIL : RÉINTÉGRATION SENSORIELLE DU FÉMININ
Les sensations vécues en hypnose ramènent à une re-sacralisation du féminin. L’amour ressenti dans la poitrine, la chaleur dans les poumons, l’étreinte douce, l’odeur des cheveux — tout cela témoigne d’une réparation symbolique du lien au féminin.
L’apparition d’un personnage distordu en sentant les cheveux — entité mouvante, floue, presque démoniaque mais non menaçante — semble représenter la peur du féminin blessé. Pourtant, ici, l’ombre ne prend pas le pouvoir. La présence sécurisante du cœur protège, éclaire, et enveloppe.
GESTE D’ANCRAGE : GÉOMÉTRIE DE LA VOLONTÉ
Le geste d’ancrage réalisé durant la séance combine intériorité et direction : la main d’abord tournée vers le cœur, puis montrant l’avant. Ce mouvement symbolise l’alignement entre essence et mouvement. Il ouvre un axe temporel et identitaire : être en soi pour aller vers son propre futur.
DYNAMIQUES À INTÉGRER
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Les visages féminins qui disparaissent rappellent l’abandon et la volatilité du lien affectif : il s’agit d’honorer ces pertes sans les rejouer.
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Le corps masculin, souvent évoqué par la queue du poisson ou l’hélice de l’avion, cherche à retrouver sa place sans culpabilité.
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Le cœur, le sexe, et la tête réapprennent à coopérer.
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La mère, l’eau, la mer : lieu de conflit et d’origine, désormais appelées à être revisitées autrement.
CHAPITRE II
BILAN
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Activité onirique intense :
Marc fait beaucoup de rêves, certains pénibles, d’autres intenses. Il a l’impression d’avoir vécu énormément de choses, qu’il doit digérer. -
Anxiété matinale marquée :
Chaque matin, entre le réveil et la première heure, la moindre pensée l’angoisse. Ensuite, l’état revient à la normale. -
Paranoïa légère :
Il se sent parano vis-à-vis de certaines situations. Exemple :-
Un ami spécialisé dans l’enregistrement des chants de baleines et dauphins, perdu de vue depuis deux ans, le recontacte pour le revoir et lui propose de contacter une amie talentueuse.
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Marc pense d’abord à un piège qui le replongerait dans des énergies du passé.
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Finalement, il recontacte cette connaissace, ils parlent de concert méditatif, et il réalise que la fille en question est quelqu’un qu’il connaît vaguement et qui lui plaît physiquement.
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Contexte émotionnel :
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Le matin, tout l’angoisse.
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Johanna, sa compagne, vit aussi des angoisses professionnelles.
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Marc, de son côté, est envahi par des peurs relationnelles.
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Contraste post-festif :
Lorsqu’il fait la fête ou passe un bon moment (même en consommant de l’alcool), il se sent très bien le lendemain. -
Thèmes récurrents :
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Il souhaite traiter en profondeur son lien avec Sophie.
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Il en a assez de se réveiller avec des angoisses irrationnelles liées à ce qui pourrait arriver dans la journée.
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Cela l’agace fortement.
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Accompagnement actuel :
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Il travaille déjà avec une psychologue en EMDR.
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Il ne se souvient plus de la dernière fois où il s’est réveillé serein.
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Il évoque une série de traumatismes importants tous les deux ans sur une période de 15 ans.
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Il a failli se noyer à l’âge de 8 ans, aspiré par un tourbillon, puis sauvé de justesse.
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MICRODOSAGE
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Prise de 3g de psilocybine :
Il ressent plus de légèreté et se sent détaché de ses problèmes.
INTENTION
Accueillir chaque matin la vie dans la joie, et non dans l’angoisse ou la peur.
SÉANCE D’HYPNOSE
1. Régression à 1 an :
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Il voit un oiseau aux grandes ailes volant au ralenti.
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Il voit une queue de baleine, et se sent très bien.
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Il aperçoit ensuite une machine étrange, intrusive, qui finit par disparaître.
Je le ramène à ce matin, mais il ne voit pas grand-chose.
Il se souvient ensuite d’une scène à l’âge de 7 ans :
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Il ne veut pas en dire les détails.
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Il y avait 5 adultes, dans un hôpital.
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Il ressent colère et impuissance.
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Il voit des visages abstraits très jolis, qui disparaissent aussi vite qu’ils apparaissent.
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Il voit une belle raie manta, faite de fumée verte, très esthétique.
Je lui propose d’aider le Marc Eric de 7 ans.
Il accepte.
Le moment est difficile, mais il se sent capable de le traverser.
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Marc 7 ans pleure, mais se sent aimé.
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Marc adulte lui dit que la vie sera géniale.
-
Le petit Marc ressent de la joie.
2. Retour à 1 an :
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Il a l’impression d’être à l’intérieur, dans un monde organique et infiniment petit.
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Il perçoit une substance épaisse, des points noirs, des organismes vivants comme vus au microscope.
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Il pense avoir vu des parasites, sans que ce soit ressenti comme bon ou mauvais.
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Il voit les visages de sa mère et de son oncle.
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Peut-être influencé par une photo vue récemment.
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Il évoque la possibilité que sa mère et son oncle aient eu une relation sexuelle.
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Le lien mère-sœur était très conflictuel et agressif.
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Il voit des pissenlits, dont les éléments s’envolent, ce qui lui procure un sentiment de bien-être.
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Il se voit dans les bras de sa mère, encore plus petit que 1 an : une image qu’il connaît.
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Il voit un fœtus, peut-être lui-même.
3. Intégration et révélation inconsciente :
Je demande à l’inconscient de faire le lien entre le problème, l’intention et les visions.
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Il perçoit une transcendance, dans l’espace ou l’infiniment petit.
-
Il comprend que sa mère vivait cela tous les jours lorsqu’il était en elle.
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Il évoque que son grand frère est parti chez son père à l’âge de 1 an pour une durée d’1 an,
ce qui pourrait expliquer des angoisses maternelles précoces. -
Il n’était pas un enfant désiré par son père, ce qu’il a découvert en lisant une lettre.
-
Il comprend que sa mère a voulu l’utiliser comme “enfant pansement”.
Marc adulte dit au Marc fœtus que ce n’est pas grave.
Le fœtus se sent bien.
Il entend qu’il a le droit de vivre, comme n’importe qui, et cela le soulage.
Il reçoit cette parole comme une réparation existentielle : « Tout le monde a le droit de vivre. »
CLÔTURE DE SÉANCE
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À la fin de la séance, Marc rouvre les yeux.
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Il s’appuie sur l’abdomen et sent des zones douloureuses.
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Il entre dans une frénésie d’automassage instinctif.
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Je l’invite à pratiquer cet automassage tous les jours, en rituel de soin et d’intégration.
Analyse de la séance
1. Axe central : le trauma comme matrice existentielle
Marc Eric révèle une structure traumatique profonde, enracinée dès la période prénatale, voire in utero. L’angoisse chronique du matin agit comme un écho archaïque de cette inscription traumatique : une entrée dans la vie marquée par le rejet, la non-reconnaissance, et la solitude émotionnelle.
La séance explore trois strates fondamentales :
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Le vécu d’enfant impuissant et en colère (7 ans)
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Le vécu fœtal et l’environnement intra-utérin (1 an et avant)
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Le conditionnement familial transgénérationnel
L’objectif de l’hypnose (accueillir la vie dans la joie) vise donc à rééduquer la mémoire cellulaire à vivre le réveil — métaphore de la naissance — sans reproduire l’imprégnation de peur.
2. L’angoisse du matin : un réveil traumatique
L’angoisse matinale, systématique et irrationnelle, évoque une mémoire encodée du réveil comme moment dangereux, peut-être lié à la séparation précoce, au regard parental absent ou intrusif, ou encore à un environnement insécurisant intra-utérin.
Le tourbillon à 8 ans (noyade) agit ici comme une réactualisation physique de la perte de repère et de la dissolution — la peur de disparaître, d’être englouti, d’être submergé. Ce trauma aquatique donne une dimension mythologique à son vécu : Marc est un enfant "revenu des profondeurs", rescapé de la dissolution, qui cherche à réintégrer sa verticalité.
3. Figures symboliques et archétypales :
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L’oiseau aux grandes ailes :
Image de l’âme, de la transcendance, du mouvement lent et protecteur. Peut représenter un guide intérieur ou le souffle vital retrouvé. -
La queue de baleine :
Renvoie aux grandes mémoires archaïques, à l’inconscient collectif, aux êtres profonds et à la sagesse émotionnelle. Présente dans l’eau, elle symbolise l’acceptation d’une dimension émotionnelle vaste et puissante. -
La raie manta de fumée verte :
Vision d’une forme subtile, douce et presque mystique. La couleur verte évoque le chakra du cœur et la guérison. La manta, qui se déplace lentement, sans agression, dans les profondeurs, représente une énergie féminine apaisée, maternelle, gracieuse. -
Les pissenlits qui s’envolent :
Symbole de libération, d’élan, de renaissance. Ces éléments légers qui se détachent indiquent une déprogrammation en cours. Ce qui était figé commence à se dissoudre naturellement. -
L’espace vs. l’infiniment petit :
Marc touche une expérience de conscience élargie : il entre en contact direct avec les dimensions de l’univers autant qu’avec les cellules de son être. Cette perception ouvre une voie d’intégration du tout, comme si la solution venait de l’acceptation simultanée de toutes les échelles du vivant.
4. Trauma transgénérationnel et loyautés invisibles
Le fait que Marc n’ait pas été désiré par son père, et que sa mère ait voulu faire de lui un "enfant pansement", constitue une blessure identitaire fondamentale. Il n’a pas été accueilli pour ce qu’il est, mais instrumentalisé. Cela peut expliquer :
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La dissociation du matin (il sort du sommeil = il réintègre une vie dans laquelle il n’a pas été accueilli).
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La paranoïa relationnelle (la peur constante d’être manipulé ou utilisé).
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L’hyper-sensibilité à la beauté féminine (comme une mémoire de manque ou de danger).
L’oncle, la mère, la sœur, les conflits sexuels sous-jacents et l’ambiance familiale sont des nœuds denses de conflits non résolus. La vision du fœtus dans les bras de la mère, même s’il s’agit d’une photo connue, devient un vecteur d’intégration : il s’autorise à revenir dans la scène, mais avec un sens nouveau : il a le droit de vivre.
5. Final : réparation, ancrage, massage
La conclusion est forte symboliquement : Marc entre dans une frénésie d’automassage, instinctive, animale, presque chamanique. C’est le corps qui prend le relais de l’âme.
Ce geste d'auto-contact réparateur pourrait devenir un rituel d’intégration quotidien, non verbal, non psychologisant, reconnectant le corps, la peau, la présence à soi.
Conclusion :
Marc Eric vit une métamorphose intérieure où les éléments du passé (traumas, figures maternelles, dénis d’existence) sont transformés non par la logique, mais par l’expérience sensorielle, symbolique et hypnotique.
Le travail pourrait désormais s’orienter vers :
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L’enracinement corporel quotidien (automassages, rituels du matin, éveil sensoriel).
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La stabilisation émotionnelle, via des points d’ancrage concrets.
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Le développement d’une identité masculine autonome, non définie par l’absence ou le rejet parental.
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La libération des loyautés invisibles, notamment celles autour de la culpabilité d’exister.
Ce que son inconscient semble déjà lui dire est fondamental :
"Tu as le droit d’être là. Tu es vivant. Et ta présence est légitime."
Chapitre III
La Danse des Forces
BILAN
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État émotionnel initial :
Marc s’est levé contrarié après une discussion avec son frère à propos de leur tante.
Il se sent un peu mieux, à 75 %. -
Pensées récurrentes autour de Sophie :
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Présence marquée ces derniers temps.
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Synchronicités :
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Il est tombé par hasard sur le dernier message qu’elle lui a envoyé avant de le "ghoster" (27 novembre).
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Peu après, elle avait supprimé les contacts de Marc Eric et de Johanna.
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Il pense qu’elle a probablement fait une projection paternelle sur lui.
-
Ce qui le dérange, c’est le caractère répétitif de ce type de relation avec les femmes.
-
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-
Souvenir de Lucie :
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En donnant un cours de piano, en cherchant une partition de "Nature Boy", il est tombé sur deux textes de Lucie :
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Un très poétique.
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Un autre très positif, où elle dit que Marc est un génie et qu’il a beaucoup de talent.
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Cela lui a rappelé son côté lumineux, pas seulement démoniaque.
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Il réalise qu’il avait occulté le positif, ce qui lui a fait du bien.
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Présences animales :
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Plusieurs rencontres marquantes avec des animaux :
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Araignées qui vont sur lui.
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Magnifique oiseau bleu.
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Papillon qui vole autour de lui, se pose sur lui, et reste longuement.
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Travail thérapeutique :
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Il a fait une 2ᵉ séance d’EMDR.
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Il ressent les bienfaits de nos séances conjointes.
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Il a partagé ces ressentis avec sa psy.
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Il a l’impression d’avoir fait un bond de géant.
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MICRODOSAGE
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3g de psilocybine :
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Il sent une montée légère.
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Proposition pour une prochaine fois :
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Prendre 5g.
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Combiner éventuellement 1P LSD + psilocybine lors d’une future séance.
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HYPNOSE – EXPLORATION DU SCHÉMA AVEC LES FEMMES ET LE LIEN À SOPHIE
Entrée en transe : visions symboliques et corporelles
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Il voit une tête d’éléphant.
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Une vague de chaleur apparaît au niveau du sternum.
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Il voit ensuite un bébé éléphant avec des colliers de fleurs autour de la tête.
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C’est très joli.
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En regardant dans les yeux du bébé éléphant, il ne voit rien d’abord.
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Il se connecte à la chaleur en lui.
Déploiement visuel et multisensoriel
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Il voit des poissons.
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Il est sous un ciel de nuages.
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Les poissons volent dans l’air, traversent des cadres de photos ou de portes.
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Une méduse géante apparaît au-dessus de lui, il voit ses filaments.
Je l’invite à faire le lien entre ce qu’il voit à l’extérieur et ce qu’il ressent à l’intérieur.
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Il sent un point de côté sous les côtes à gauche.
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Il s’étire.
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Il voit des carpes koi, des vortex, et des explosions multicolores (type festival Holi en Inde).
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Ces poudres colorées se cristallisent en formes pointues qui partent dans toutes les directions.
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Il ne sait pas si c’est petit ou très grand.
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Il sent cette énergie juste sous les côtes, main posée, sensation de chaleur.
Apparitions archétypales : figures et lieux
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Il voit des personnages bibliques.
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Ils apparaissent avec des filtres de plus en plus transparents.
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D’abord deux, puis un seul :
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Une tête qui évoque Jésus ou Joseph.
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Barbe soignée, cheveux longs, boucles d’oreilles à plumes.
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L’image se transforme en chaman péruvien, indien d’Amazonie.
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Sensation de chaleur très agréable dans le bas ventre, estomac, intestins.
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Il se retrouve dans une forêt verte luxuriante, magnifique, avec des rayons de soleil traversant la canopée.
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Il ressent cela dans le cœur.
Je lui propose de voir en quoi tout cela peut le soigner dans sa relation à Sophie et son schéma relationnel.
Le jeu des opposés : lumière, obscurité et équilibre
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Une grande raie manta apparaît, tourne sur sa gauche, dans un espace sombre mais non effrayant.
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À droite, la canopée s’est transformée en lumière.
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À gauche, l’espace sombre avec la raie évoque un trou noir.
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Il perçoit beaucoup d’énergie des deux côtés, distinctes mais unifiées.
Je le relie à son corps, sa vie, ses poumons.
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Il voit un vieil homme grave, qui lui fait "oui" de la tête.
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Il porte un collier de plumes et des ornements.
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Il le voit ensuite plus jeune (40 ans), soignant quelqu’un avec un hochet.
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La personne est allongée au sol : c’est un chaman en action.
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Un loup en colère apparaît.
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Pas agressif envers Marc, mais démonstration de force.
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Il est dans le même espace que la raie manta.
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Cela évoque l’équilibre entre douceur et force, l’expression même de la vie.
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Cela forme une multi-spirale cosmique, une danse vivante.
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Incarner la vie – entre archétype et liberté
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Il voit une statue chevaleresque, inspirée de l’esthétique communiste,
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Un homme brandit une épée et va de l’avant.
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Cela lui rappelle la statue de Gengis Khan en Mongolie, qu’il n’a pas voulu visiter.
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Je l’invite à relier cela à Sophie et à ses relations passées avec les femmes.
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Il voit un taureau, les cornes enflammées.
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Le taureau souffre, il le relie à Sophie.
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Le taureau est en panique, fou, il rue.
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Marc ne peut pas l’aider. Il se sent un peu triste mais aussi soulagé.
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Il aimerait soulager ce taureau, ou que le taureau parte.
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Il pose sa main sur son front, et le taureau se couche.
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Il plonge dans les yeux noirs du taureau.
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Le taureau est en paix, comme les yeux de l’éléphant au début.
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Marc estime avoir fait ce qu’il y avait à faire.
🔍 Analyse de la séance
1. Thème central : Le cycle relationnel féminin et l’initiation du masculin
Cette séance explore le nœud répétitif des relations féminines chez Marc Eric, en particulier son lien non résolu avec Sophie, sur fond de blessures d’abandon, de projections croisées, et de douleur impuissante face à la souffrance de l’autre. Elle marque un tournant initiatique, où Marc quitte une posture de sauveur ou de victime pour retrouver un équilibre intérieur symbolisé par des visions puissantes et des archétypes de force, de sagesse et de nature.
2. Des synchronicités révélatrices : le retour des parts oubliées
Le surgissement des anciens textes de Lucie, porteurs de lumière et d’admiration, contraste avec la mémoire douloureuse qu’il en gardait. Cela indique une réintégration des parties positives refoulées, et une possibilité d’actualiser ses perceptions. Ce n’est pas un simple souvenir : c’est un message de rééquilibrage de la mémoire émotionnelle, ouvrant à plus de nuance et de paix intérieure.
La présence accrue d’animaux (araignées, oiseau bleu, papillon) agit comme une confirmation de l’ouverture sensorielle et spirituelle en cours. Ces messagers symboliques tissent un dialogue entre l’invisible et le corps, souvent annonciateurs de transformation profonde.
3. L’éléphant, la méduse, les poissons : figures archétypales du voyage intérieur
L’éléphant, notamment le bébé éléphant, avec ses colliers de fleurs, représente ici la douceur du pouvoir, la mémoire sacrée, la force tranquille, la blessure du féminin et du masculin réunis dans l’innocence.
La méduse géante, avec ses filaments flottant, est ambivalente : elle peut paralyser mais elle est aussi gracieuse et cosmique. Elle symbolise les zones sensibles du psychisme, les traumas liés au féminin non intégré ou à l’émotion diffuse, difficile à saisir.
Les poissons qui traversent cadres et portes dans l’air suggèrent une fluidité du psychisme, des pensées flottantes, un monde intérieur en réorganisation. Ils invitent à changer de regard sur les structures mentales habituelles et à franchir des passages intérieurs symboliques.
4. Traversée du vortex et explosion sensorielle : initiation alchimique
Les carpes koi, les explosions multicolores et les poudres cristallisées évoquent un processus d’alchimie émotionnelle : l’ancien se brise, le chaos devient beauté, la confusion devient émerveillement. La localisation corporelle (sous les côtes, chaleur, étirement) montre que le corps intègre, digère, métabolise l’expérience.
Les visions de figures bibliques, de chamans péruviens, d’indiens d’Amazonie et d’espaces naturels luxuriants incarnent un passage entre les plans de l’être : Marc traverse l’histoire, les archétypes, les mémoires collectives, pour renouer avec sa sagesse propre.
5. Ombre et lumière : la raie manta, le loup et l’équilibre cosmique
L’espace partagé entre la forêt lumineuse et l’espace sombre avec la raie manta montre que Marc entre dans une acceptation de la dualité : sagesse et peur, douceur et colère, ombre et lumière coexistent. Le loup en colère, non agressif, agit comme une démonstration de force maîtrisée, une colère saine, signe d’une énergie vitale retrouvée.
C’est l’un des messages les plus puissants de la séance :
La vie n’est pas dans le contrôle, mais dans l’équilibre mouvant de toutes ses forces, et leur cohabitation consciente.
6. Représentation symbolique de soi : du chaman à la statue
La statue d’un homme qui avance avec une épée, style Gengis Khan, indique une projection héroïque du masculin actif, conquérant mais noble. Elle entre en résonance avec son refus passé de visiter la statue réelle, comme s’il refusait jusqu’ici d’assumer son pouvoir actif dans le monde.
Cette vision évoque une quête d’incarnation du masculin, non plus dans le combat ou la fuite, mais dans l’action juste, alignée, consciente.
7. Sophie – Le taureau en flammes : transmutation d’un lien karmique
Le taureau aux cornes enflammées, en panique, représente Sophie sous sa forme archétypale : puissante, brûlante, incontrôlable, souffrante. Ce n’est plus une femme, c’est un animal mythique, chargé de douleur et de projections.
Marc ne peut pas la sauver.
Il ressent un mélange de tristesse et de soulagement.
Il choisit de ne pas intervenir, mais de poser une main sur son front, un geste de paix, d’acceptation, de reconnaissance.
En plongeant dans ses yeux noirs, il retrouve la paix des yeux de l’éléphant.
Ce moment est fondamental :
Il clôt le cycle du sauveur impuissant, et choisit la voie du témoin aimant, du masculin équilibré.
Conclusion – Une cérémonie d’équilibrage du masculin sacré
Cette séance est une cérémonie intérieure de transmutation. Marc voyage à travers :
-
Des rappels du passé (Sophie, Lucie).
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Des visions animales et spirituelles (éléphant, méduse, loup, raie manta).
-
Des figures d’autorité sacrée (chaman, Jésus, ancêtres).
-
Des gestes de résolution (main sur le front du taureau, rire face à la statue).
Il passe de la confusion à l’ordre, du trouble à la clarté, du combat au sourire.
Il incarne enfin l’expression même de la vie, telle qu’il la formule :
"Un mélange. Une danse. Une multi-spirale cosmique."